Répartition

Aiedail était assise sur un trone de marbre blanc, regardant la grande porte. Quelqu'un allait bientot l'ouvrir, elle en était sûr.
Autour du cou de la jeune femme, pendait un collier au bout du quel il y avait le symbole du Ying et du Yang. Le Yang était entouré de flammes noires et le Ying de plumes blanches.
La salle de répartition était immense. D'autre dieux se tenaient debout, attendant l'arrivé des futurs dieux qui feraient leur apprentissage dans cette école. Tous attendaient, sans briser le silence.

Mais voyez vous, le silence fut briser par un jeune mortel qui poussa la grande porte et s'avença vers l'assemblée des dieux devant lui. Ne sachant que faire, il resta là, regardant la pièce avec total indiférance.
Derrière lui apparurent deux hommes. L'un des deux portait des sandales "ailées". Ils s'avencèrent, l'air légèrement furieux:
"Dame Aiedail, voici Thomas, un apprenti dieu. C'est un sale petit garnement et..."
Thomas, trop heureux de pouvoir à son tour répliquer, répondit:
Sale petit garnement? Ah ah! Mister sandalette est dégouté parce que je lui ai donné du fils à retordre?

Aiedail fronça les sourcils, ce qui lui arrivait rarement. Ce garçon allait leur donner du fil à retordre, c'était bien vrai.

Stop!

La jeune femme venait de se lever. Elle fixa le jeune homme et s'exclama:

Alors comme ça tu as donné du fil à retordre aux Grands Mercure et Hermes? je te demanderais de t'excuser, Thomas!Il va falloir que tu sois plus respectueux envers tes ainés!

Elle resta debout, attendant que le jeune homme s'exécute. Mercure et Hermes attendaient eux aussi.

Thomas lança un regard de défi à Aiedail.
Que dalle!
Il jeta un coup d'oeil à Mercure et à Hermes.
Les deux hommes semblaient outré.

Les yeux d'Aiedail virèrent au blanc pur. Il y eu un flash et le jeune homme valsa à l'autre bout de la salle, percutant le mur.

Il va vraiment falloir tout t'apprendre, Thomas. Je t'ai demandé de t'excuser, alors tu va t'excuser. Tout de suite. Je ne suis pas une simple prof d'école à prendre à la légère, Thomas. Je veux qu'a partir de maintenant tu me respectes, et je te respecterais aussi.

Les yeux de la jeune femme reprirent leur couleur brune.

Thomas se massa la tête. Il avait mal au dos. Son dos qui avait rencontré le mur de la salle de répartition. Il avait pourtant senti que la jeune femme n'avait pas mis toute sa puissance pour le projeter ainsi contre le mur. Dès cette instant, il éprouva un peu de respect pour Aiedail. une première dans sa vie. Jamais il n'avait éprouvé de respect pour quelqu'un. Jamais.
Il inclina la tête et s'excusa:
Je m'excuse, Dame. je n'aurais pas du vous manquer de respect. Veuillez accepter mes excuses messires Mercure et Hermes.
Mais le ton de la dernière phrase le trahi. Il n'éprouvait aucun respect pour les deux dieux messagers devant lui et cela s'était fait entendre.

Aiedail hocha la tête et un petit sourire apparu au coin de ses lèvres. Elle sentait que le jeune homme était sincère et qu'il éprouvait à présent du respect pour elle. Mais pour ce qui était des autres dieux...
Elle fit comme si de rien n'était et dit:

Je suis contente que tu te soit excusé, Thomas. Maintenant nous allons procéder à la cérémonie de repartition. Respire calmement et ne t'affole pas, tu n'as rien à craindre.

La jeune femme fit un signe de tête à une déesse présente qui apporta une balance. Mais cette balance, au lieu de posséder deux branches, en possédait quatre. Aiedail la prit dans les mains et s'approcha du jeune homme. Elle la posa au pied de Thomas et lui demanda de fermer les yeux. Ce qu'il fit.

Alors apparu dans la tête du jeune homme des succections d'images:
Un feu crépitant dans une cheminée, une maison flambant sous les flammes, une bougie, des cris...
Puis l'esprit du jeune homme redevint calme. Une sphère de Feu était apparu dans un coin de sa tête et dans l'autre se formait les lettres G-A-R-J-Z-L-A.
On entendit un "poc". L'une des quatres branches de la balance, était penché, touchant le sol. La branche était marqué d'un "A". Les Astarh.

Thomas, on te connaitra désormais sous le nom de Garjzla, dieu protecteur du feu, connu pour son talent et son courage, mais ayant fait ses études chez les Astarh.

Mercure et Hermes sortirent de la salle pour chercher la nouvelle déesse élève.
Celle ci était plutôt mignonne avec sa peau d'albâtre et ses magnifiques yeux bleus. Un petit oiseau pioupioutait sur son épaule. C'était le premier à l'avoir connue. Il l'accompagnait desfois, mais sa présence pesait parfois à la jeune fille.
Ses yeux oublièrent, en entrant dans la pièce, leur couleur d'océan pour passer à un gris acier.
Le jeune homme avant elle semblait très insolent. Enfin...
Elle ne dit pas un mot, attendant que la déesse la remarque.

Garjzla sorti de la salle, et Aiedail remarqua une jeune fille qui venait d'entrée, accompagné d'Hermes et de Mercure.

Bonjour, Amanda. Ne bouge plus, et surtout ne t'inquiète pas.

La jeune femme posa alors la balance aux quatre branches aux pieds de la jeune fille.

Une série de flash fusèrent dans la tête d'Amanda:
Une petite source de montagne s'écoulant lentement et tranquillement, un petit oiseau, un jeune homme, une lumière aveuglante...
Puis soudain tout redevint calme. Un coeur de lumière faisait place dans l'esprit de la jeune fille et les lettres E-R-Y-N-E venait de se former.
Un "poc" retenti. L'une des branches de la balance venait de toucher le sol. La branche des "Payals".

Amanda, on te connaitra maintenant sous le nom d'Eryne, déesse de l'amour et de la nature, connu pour son charme et sa sagesse, ayant fait ses études chez les sages Payals, .

Amanda, ou plutôt Eryne, hocha la tête, fermant ses yeux redevenus bleus.
Les mots ne voulaient pas sortir de sa gorge. C'était assez déconcernant. Elle sentait que sa vie n'avait eu pour but que de la mener là. Etait ce ce dont son père avait voullu parler le jour de sa mort ? Savait il, lui qu'elle était... qu'elle était un déesse ?
Eryne regarda la déesse, la balance, puis sortit de la salle.
Sans un mot.
Sa vraie vie venait de commencer.

Après avoir vu une jeune fille sortir, Narya entra à son tour dans la pièce avec les deux dieux. Elle les avaient un peu (beaucoup) embêté pendant le trajet sur leurs accoutrements. Mais maintenant, son côté bon dominait, une chance, elle se sentait heureuse d'être là.
Elle sourit à la déesse en fasse d'elle.

[Quand on parle...on peut mettre en couleur?]

A l'arrivée de Narya, Aiedail eut un sourire. Encore une nouvelle déesse ^^!

Bonjour Kimy! Ne bouge pas, ferme les yeux, et n'ais pas peur!

Elle s'approcha de la jeune fille et y déposa la balance à quatre branche.
Des flashs fusèrent dans la tête de la jeune fille, s'enchainant à une vitesse folle:
Un grand chat, l'eau d'un ruisseau s'agitant puis redevenant calme, un petit oiseau blessé...
Puis tout redevint calme et dans un coin de la tête de la jeune fille, apparu alors le symbole du Ying et du Yang entouré d'un grand dragon, puis les lettre N-A-R-Y-A apparurent.
Il y eu un "poc" qui sinifiait qu'une des branches de la balance venait de toucher le sol. Cette branche était celle des Solnas.

Kimy, on te connaitra maintenant sous le nom de Narya, déesse des animaux, connu pour sa double personnalité mais pour son coeur d'or. Tu fera tes études chez les Solnas.

[oui bien sûr que tu peux mettre le texte en couleur quand tu parles!]

Narya eut à nouveau un sourire. Cool. Drole d'experience.
*On peut le refaire? ^^*
Elle salua la déesse, elle allait donc faire des études cher les Solnas.
Elle ferma la porte derrière elle.

Une jeune fille brune, un air de défi sur le visage, entra à son tour dans la salle, entourée d'Hermes et Mercure [sa me soule de dire sa paske c le même dieux lool] ces deux personnages avaient l'air un peu embarassé.
- Hem, dame, voici...une jeune fille. Elle n'a pas dit un mot du trajet, alors nous dire son nom...
- En tout cas elle veut toujours tout décider, et elle a failli me griffer quand je l'ai emmené ici, elle voulait être libre, vous comprenez...
La fille leva des yeux malicieux vers Aiedal qui semblait beaucoup s'amuser aussi, elle se dégagea de la poigne du dieu et fit un pas en avant.
Je m'apelle Leyla, j'ai 15 ans aujourd'hui.

Sakura pénétra dans la salle, impatiente.
Hermès et Mercure lui jetèrent un regard sévère et lui firent signe qu'il y avait une fille avant elle.
Sakura s'en fichait royalement.
Elle avança et se ploaça à côté de l'autre fille, en lui jetant un regard méprisant.

Leyla regarda l'autre sans ciller. Refus de priorité...elle aurait fait pareil à sa place, mais n'aprécier pas d'être ainsie reléguée...Elle plissa imperceptiblement les yeux, lui décocha un regard de colère froide et se retourna vers Aiedal sans plus lui prêter attention.

Aiedail failli rire à haute voix. Elle s’était apprêté à poser la balance à quatre branches aux pieds de Leyla, puis une autre jeune fille, Sakura, s’était avancé, dédaignant les regards outrés de Mercure, d’Hermes et de Leyla.
Un sourire aux lèvres, elle adressa un sourire complice à Leyla et posa à ses pieds la balance.

Ferme les yeux, Leyla. N’ai pas peur.

Puis soudain des visions défilèrent dans la tête de la jeune fille.
Un clair de lune, un soleil éclatant, un papillon battant des ailes, un cadavre de biche, la même biche qui revenait à la vie…
Puis soudain tout redevint calme et les lettres A-L-Y-E-L apparurent dans un coin de l’esprit de la jeune fille.
Il y eu un poc. La branche de la balance touchant le sol était celle des Unixims.
Bizarre, Aiedail aurait pensé qu’elle irait chez les Solnas…
La jeune femme s’éclairci la voix et dit :

Leyla, on te connaîtra maintenant sous le nom d’Alyel, déesse de la vie et de la mort, ayant fait ses études chez les Unixims. Elle se tourna vers Sakura, A toi maintenant !

Elle prit la balance et la déposa sous les pieds de la jeune fille.

Ferme les yeux.

Des visions fusèrent dans l’esprit de la jeune fille.
Un feu dévorant un vieux chêne, une lune rouge sang, un jeune homme au regard vide,
Une nuit sans étoile, et bien d’autres encore.
Tout redevint calme et les lettres T-U-R-A-N-D-O-T se formèrent.
Puis une des branches de la balance se pencha à terre. Les Astarhs.

Sakura, on te connaitra sous le nom De Turandot, Déesse du mal et de la possession, ayant fait ses études chez les Astarhs.

La jeune femme retira la balance et la posa à l’écart, puis salua les jeunes filles d’un regard souriant.

Judith pénétra timidement dans la grande salle.
Mercure lui sourit gentiment, tandis qu'Hermès l'amenait devant Aiedal.
Cette petite est assez timide et se nomme Judith. Elle allait se suicider quand nous sommes venus la chercher.
La petite en question sourit timidement à la belle femme devant elle, et attendit, tremblante, le verdict...

~~Sakura~~ euh pardon... Turandot jeta un regard méprisant à la nouvelle venue.
Puis elle jeta un regard en coin à Alyel.
Déesse de la vie et de la mort, hein?
Valait mieux l'avoir comme amie plutôt que comme ennemie, même si les dieux sont immortels.
Elle lui fit un signe... amical???? engageant??? quoi???

Aiedail eut un pincement au coeur en entendant ce que lui disait Hermes.
Elle parla d'une voix chaleureuse à la jeune fille.

Bonjour Judith! Il va falloir me faire confiance, fermer les yeux et te détendre. je t'assure qu'il ne t'arriveras rien.

La jeune femme posa la balances aux quatre branches aux pieds de la jeune fille.
Des visions fusèrent dans l'esprit de Judith.
Une blessure se cicatrisant à une vitesse folle, une loutre de rivière se cachant derrière des roseaux, un étrange phénix près a s'envoler...
Tout redevint calme et dans un coin de l'esprit de la jeune fille, les lettres D-Y-N-A-H se formèrent.
Une des branches de la balance venait de toucher le sol. La branche des Unixims.
Aiedail sourit et dit d'une voix chantante:

Judith, on te connaitra désormais sous le nom de Dynah, déesse de la guérison et de la nature connu pour son charme et sa gentillesse, ayant fait ses études chez les Unixims.

Dynah... Dynah.... Ce prénom lui plaisait. Plus que Judith en tout cas.
Elle sourit. La directrice avait-elle dit charme? gentillesse?
Elle ne pouvait pas blaguer, elle semblkait tellement gentille et sincère...
Alors pour une fois, Dynah eut un vrai sourire, avec du vrai bonheur. Une larme perla... une larme de bonheur...

Ah, ben la pimbêche de tout à l'heure semblait avoir changé d'avis et paraissait mieux disposée vis à vis de...d'Alyel. Celle ci sortit de la salle, faisant signe à l'autre de la rejoindre.

Turandot, après toutefois lui avoir jeté un regard noir, la suivit hors de la salle...